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16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 18:01

La plus grande menace au Sahel demeure une crise alimentaire et la chenille légionnaire d'automne pourrait en être responsable. Le CLA est un insecte ravageur qui attaque plus de 80 espèces de plantes , causant des dégâts à des céréales d'importance économique telles que maïs, riz, sorgho, mais aussi cultures maraichères et coton . Elle est originaire des régions tropicales et subtropicales des Amériques. La femelle adulte se déplace jusqu'à plus de 300 Km par nuit et pond près de 1500 à 2000 oeufs en amas de 200.

ces oeufs éclosent sous forme de larves et attaquent les plantes ce qui peut entrainer des pertes importantes au niveau des rendements voire la totalité de la production . La CLA est une menace pour la sécurité alimentaire de + de 300 millions de personnes en Afrique subsaharienne. Les pertes économiques sur le maïs dans 12 grands pays Africain sont estimées entre 4 et 18 millions de tonnes par an et 1 à 4,6 milliards de dollars par an .

Pour assister les états de la CEEAO et du Sahel la FAO en collaboration avec le CILSS a mis en place 5 outils : 

1- Fall Armyworm monitoring and Early Warning System  FAMEWS pour surveiller et alerter sur la situation de la CLA, de cartographier en mettant en rapport avec les pratiques agricoles , l'écologie et les ennemis naturels .

2- FAWRisk est un outil de modélisation qui prend en compte le risque des ravageurs dans la région et leurs impacts potentiels sur la sécurité alimentaire des populations .

3- FAWDashboard est un tableau de bord CLA avec un format structuré pour présenter des informations clés:étendue-infestation, calendrier saisonnier, indicateurs clés incluant le nombre estimé de la population affectée et ses besoins , niveau de mise en oeuvre des mesures de lutte.

4- FAWIMPACT , est une méthodologie d'évaluation de l'impact de la CLA sur la sécurité alimentaire et les moyens d'assistance des ménages .

5- NURU est développé avec l'Université de Pennsylvanie en complément de FAMEWS permet de reconnaître la CLA pour que les producteurs prennent rapidement les mesures nécessaires pour la détruire et lutter contre sa propagation .

 

:http://www.fao.org/fall-armyworm/fr   pour avoir plus de détails sur la CLA et le travail qu'effectue la FAO.  

https://twitter.com/CoumbaDSow/status/1171047214019485696 le compte Twitter de Coumba D Sow  de https://twitter.com/FAOWestAfrica 

 

 
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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 15:15

 

Une journée au champ de Nguekhokh ou nous avons des manguiers et des papayers
Une journée au champ de Nguekhokh ou nous avons des manguiers et des papayers
Une journée au champ de Nguekhokh ou nous avons des manguiers et des papayers
Une journée au champ de Nguekhokh ou nous avons des manguiers et des papayers

Une journée au champ de Nguekhokh ou nous avons des manguiers et des papayers

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 12:20

Le 24 Février 2019, 58 % des Sénégalais ont choisi la continuité en renouvelant leur confiance au Président Macky Sall. Nous lui souhaitons un franc succès pour ce dernier mandat de 5ans. Deux propositions phares du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar ont principalement retenu  mon attention ; il s’agit de l’agro écologie et du reboisement. Généraliser la pratique de l’agro écologie au Sénégal serait une excellente nouvelle. Produire suffisamment et mieux  tout en respectant l’équilibre environnemental est un pari  pour un pays comme le nôtre. Ce modèle d’agriculture a prouvé à travers le monde son efficacité  alliant respect de l’environnement et produits sains. Qu’un état veuille en faire un modèle national serait un tournant décisif pour notre continent et le monde pour ainsi dire. Nous attendons avec impatience les orientations concrètes. S’agissant du reboisement le Président s’engage à enrôler 50 000 jeunes. Il faut dire qu’il est plus qu’urgent de reverdir nos villes. Le Sénégal est menacé par l’avancé du désert et le pays perd chaque année l’équivalent de 40 000 hectares de forêt. Les températures de nos villes sont de plus en plus élevées et la verdure disparait et nos côtes sont menacées. Les filaos sont abattus, nos grands axes, avenues et autoroutes manquent véritablement d’arbres. Des initiatives sont prises en collaboration avec les services des eaux et forêts afin de  reboiser densément le pays. Il faudrait les encadrer, les renforcer financièrement et surtout assurer le suivi de ces différents projets. Il est clair que la question de l’environnement est au cœur des préoccupations mondiales et nous en subissons régulièrement les dégâts.  Nos côtes, de Bargny à Saly, ainsi que  la langue de Barbarie à Saint Louis sont constamment  menacées,  nous subissons de plus en plus les effets de l’avancer du désert qui  envoi dans nos villes poussières et vents chauds. Dans nos activités avec @1twito1Arbre nous essayons de remettre des jardins  potager dans des collèges et lycées , de planter des arbres dans des cours d’écoles et d’inciter les élèves à entretenir ces arbres qui leurs donneront de l’ombrage et d’airs frais. S’occuper des déchets qui jonchent nos rues, revoir l’applicabilité de la loi sur les sacs plastiques et obligés les marchands à utiliser des sacs recyclables et biodégradables Des initiatives comme la grande muraille verte sont porteuse d’espoir, il va falloir revoir le projet et probablement le redimensionner en impliquant ONG et  partenaires privés L’environnement étant au cœur du second mandat, une occasion pour le  Président Macky Sall de marquer son époque et l’histoire du Sénégal, il laisserait derrière lui un Sénégal résolument engagé dans la bataille contre le réchauffement climatique.

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 11:56

 

Nous sommes à une période de fleuraison des manguiers , c'est juste magnifique , ici ce sont 2 variétés Kent en locale .

Pour les Papayers c'est une variété hybride .

Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ
Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ
Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ
Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ
Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ

Manguiers et Papayers à Nguekokh dans mon champ

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 14:48

Mon entretien avec le site emedia.sn 

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ENTRETIEN AVEC ABOUBAKRY WADE

Le Groupe consultatif de Paris a réuni le Sénégal pendant deux jours, l’Etat du Sénégal et ses partenaires techniques et financiers. Mais, il n’y avait pas que les gros pontes de l’Economie à cette rencontre stratégique pour lever des fonds destinés à financer la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent. De jeunes compatriotes à la tête de startups et autres PME y ont également été conviés. Emedia.sn a interrogé l’un d’eux. IT Manager, entrepreneur agricole (ou agri-preneur, pour faire "in"), initiateur du hasthag #1Twitto1arbre (campagne de reboisement ciblant la twittosphère sénégalaise), Aboubakry Wade, passionné de numérique et d’agriculture, secteur dans laquelle il a investi depuis sept ans, est aujourd’hui l’une des figures de proue de cette jeunesse sénégalaise qui bouge et influence positivement ses pairs par l’action. Il nous conte son aventure.

M. Wade, à quel titre avez-vous participé à la rencontre du Groupe consultatif ?

Je suis informaticien de formation mais un passionné d’agriculture, j’ai donc naturellement investi sur un projet agricole en 2011 a Nguekokh (comme située dans le département de Mbour) sur une superficie de 1,8 hectare, avec mon épouse et des amis nous avons montré un GIE nommée « AJIRA », enregistré à l’APIX (Agence de la Promotion des Investissements et des grands Travaux). Nous sommes régulièrement invités à des forums économiques sur le Sénégal c’est à ce titre que j’ai reçu l’invitation au Groupe Consultatif de cette année en tant qu’investisseur privé.

En tant qu’entrepreneur, que pouvez-vous nous dire des échanges auxquels vous avez pris part ? Qu’en avez-vous tiré ?

En tant qu’entrepreneur, participer à ce type de rencontres permet d’être imprégné des projets que l’Etat compte mettre en œuvre et surtout de connaitre les secteurs à fort potentiel. L’agriculture étant un secteur clé du PSE, il était important pour moi d’échanger avec d’autres investisseurs du secteur et aussi des acteurs locaux. J’ai assisté au panel sur l’agriculture et l’agro-industrie animé par le Dr Papa Abdoulaye Seck (Ministre de l’agriculture) à côté des entrepreneurs comme Ameth Amar (PDG de NMA Sanders), Zeynab Filfili (spécialisée dans la transformation de fruits locaux, avec notamment les jus Zeyna, ndlr) et d’autres sur le public. C’est, par exemple, sur ce panel que le ministre a annoncé l’intention de l’Etat du Sénégal de privatiser la SONACOS. En résumé, j’ai beaucoup appris sur les difficultés et les perspectives que génère l’agriculture dans notre pays.Voir les autres Tweets de Wade Aboubakry 👣

 

Qu’espérez-vous, à la suite de ce rendez-vous ? En tant que membre du secteur privé national, sur quels secteurs avez-vous le plus d’attentes ?

En tant qu’entrepreneur agricole, je suis optimiste. Il reste encore beaucoup de choses à réaliser chez nous et surtout dans la transformation des produits. J’ai eu à échanger avec de potentiels partenaires avec qui des rendez-vous sont calés à Dakar. Pour moi, le secteur qui peut générer beaucoup de profits et d’emplois demeure l’agriculture et l’agro-industrie. Nous importons encore beaucoup de denrées alimentaires qui sont cultivables chez nous, à l’image du maïs. L’arachide est exportée alors qu’il est possible d’en transformer l’intégralité chez nous. Le ministre a annoncé des tests concluants pour le blé et qu’un programme d’autosuffisance sera lancé bientôt. Même s’il reste beaucoup à faire dans le secteur, les perspectives sont bonnes. Mais il faut que l’Etat réoriente les aides en privilégiant le matériel léger et les petits producteurs.

De plus en plus, des voix s’élèvent autour de l’emprise d’entreprises étrangères sur le secteur de la distribution. Pour vous qui êtes dans la production agricole, cette arrivée de géants de la distribution est-elle une opportunité ou une menace ?

J’ai échangé au cours du forum avec Madame Filfili de la marque Zeyna à ce sujet. Elle encadre des producteurs et achète leurs productions pour les transformer en jus. L’arrivée des géants de la grande distribution peut être un avantage si les prix achetés chez les producteurs sont encadrés et à leurs avantages. Elle peut aussi constituer une menace si ce sont ces géants qui fixent leurs prix et leurs conditions. Il est clair que nos produits pourrissent encore dans nos champs et jusqu’à aujourd’hui, aucune structure locale de grande ampleur n’a fait d’investissements dans ce sens à savoir la conservation et la transformation.

 

 

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 17:34

Petit à petit nous bâtissons notre projet avec nos propres moyens et nous pensons qu'au bout de l'effort nous serons récompensés , rien n'est donné mais le travail paye . Nous exhortons nos amis et familles à s'investir dans l'agriculture pour non seulement participer à l'autosuffisance alimentaire mais également à laisser une trace positive sur la planète

Work In Progress
Work In Progress
Work In Progress
Work In Progress
Work In Progress
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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 16:04
VIVE LES CEREALES LOCALES VIVE LES CEREALES LOCALES

le Senegal et comme beaucoup d'autres pays Africains sont de gros consommateurs de riz Asiatique, ce marché pèse des milliards dans les budgets des états et enrichis quelques importateurs locaux. Que faire ? les états ont optès pour une politique d'auto- suffisance avec un financement et un accompagnement de producteurs locaux , mais il faudrait des années et un travail sans relâche pour arriver à nous départir du riz Asiatique.

Et pourtant il existe d'autres alternatives en termes de céréales , nous avons au Sénégal le Mil, le Fonio le Sorgho et le MaÏs , pourquoi nos états ne font pas une campagne de valorisation des céréales locales en améliorant les rendements et en finançant les campagnes afin que la population adopte ce type d'aliments.

Aujourd'hui se développe en Afrique  des maladies dites de riches ( diabètes, hyper tensions) dues essentiellement à notre alimentation riches en sucres et matières grasses, il est urgent de changer notre habitude alimentaire  en diminuant drastiquement notre consommation en riz tout en y  associant nos céréales locales .

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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 11:59
Demain, tous agriculteurs ?

Le futur du continent Africain sera agricole avec la transformation et la valorisation de nos produits locaux .

Nous devons à tout prix arriver à l'autosuffisance alimentaire et ainsi préserver la santé et la vie de milliers d'Africains. La plupart des jeunes  y compris moi sommes aujourd'hui porter vers le numérique et le digital, soit mais gardons à l'idée que tous les produits utilisés sont conçus et fabriqués en dehors du continent et ce qui revient à dire que nous sommes plus consommateurs qu'acteurs . la bataille à venir est la liberté et la première des libertés est se nourrir convenablement et à sa guise .

Profitons des avancées technologiques pour booster notre agriculture, créer des usines de transformations, valoriser nos produits pour afin lance le continent vers le chemin du développement durable .

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 11:46

Nous avons reçu de la part d'un de nos partenaires des photos d'un projet qui démarre à Guereo une commune qui se situe entre Popeguine et Somone, je partage avec vous

GUEREO
GUEREOGUEREOGUEREO
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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 09:45

Aujourd'hui beaucoup veulent s'engager dans l'agriculture par vocation ou pour le business . il arrive que la plupart des débutants n'ont jamais connus la terre et ont une vision plutôt idyllique de leurs projets.

Ce post vise a orienter certains qui débutent sur un projet agricole et si possible les épargner des erreurs que nous avons eu à faire .

1- S'appuyer sur la recherche : nous avons au Senegal l'ISRA et L'ITA qui sont des structures publiques avec des chercheurs reconnus et qui connaissent très bien leurs domaines,

il faut passer par eux pour faire expertiser le sol et l'eau du champs et le résultat obtenu devrait définir le type de cultures adaptés et ils vendent des semences certifiés également .

2- S'appuyer sur des techniciens qualifiées:

il est impératif pour un débutant de s'appuyer sur des personnes qualifiées et motivées auxquels cas le résultat attendu sera décevant et engloutira beaucoup d'argent .

Mon expérience m'a montré que se lancer dans l'agriculture reste une aventure unique mais sans un projet viable on risque de perdre beaucoup d'argent et de temps avec à la clé des résultats décevant .

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